Le chef de la Protection civile italienne, Franco Gabrielli, qui se trouvait par hasard sur l’île du Giglio pour faire le point sur les recherches, a indiqué à la télévision qu’il s’agissait de «restes humains».
«Seul l’examen de l’ADN, qui prendra quelques jours, pourra nous donner la certitude» que les restes trouvés appartiennent «aux personnes que nous recherchons», a ajouté Franco Gabrielli.
«Vu l’endroit où ils ont été trouvés, les restes pourraient appartenir aux deux victimes mais nous devons approfondir les recherches et seul l’ADN nous donnera cette certitude», a conclu le chef de la Protection civile.
Selon l’agence Ansa, qui ne cite pas ses sources, il s’agirait d’os. Ils n’ont pas été récupérés immédiatement et les plongeurs devraient les remonter dans l’après-midi une fois obtenue l’autorisation du parquet de Grosseto, en Toscane, en charge du dossier.
L’accident du Concordia avait fait 32 victimes mais les corps du serveur de nationalité indienne Russel Rebello et de la passagère italienne Maria Grazia Trecarichi n’ont jamais été retrouvés. Selon la Protection civile, les familles des deux victimes et le parquet de Grosseto ont été informés de la découverte de ces restes.
L’épave du Concordia a été redressée le 17 septembre dernier, une vingtaine de mois après l’accident, une première mondiale en raison de la taille de ce gigantesque paquebot de 114 000 tonnes qui gisait sur le flanc droit à quelques mètres du Giglio.
Le capitaine du Concordia, Francesco Schettino, est actuellement jugé à Grosseto pour homicides multiples par imprudence, abandon de navire et dommages causés à l’environnement. Son procès avait commencé à la mi-juillet et il se poursuivra le 7 octobre par l’audition de plusieurs témoins.